En direct du salon Bijorhca Paris 2019 avec Shinju Kobe Stand: 5.2 D11
Shinju Kobe est une marque japonaise qui propose des colliers, bracelets et boucles d’oreilles réalisés et ornés de perles soigneusement cultivées dans le respect d’un processus traditionnel long et délicat.
La marque voit le jour sous l’impulsion de Kōichirō Kitamura, né en 1866 dans la région du Kansai sur l’île principale du Japon, qui en 1929 ouvre son propre bureau et débute un commerce dans l’industrie perlière japonaise à Kolbe. Ce n’est véritablement qu’après la seconde guerre mondiale que la marque exporte véritablement ses réalisations et que Kōichirō Kitamura se fait un nom dans l’industrie de la perle japonaise. Aujourd’hui l’enseigne se trouve parmi les 200 entreprises historiques, situés dans la « Pearl Street », la rue des perles, à Kolbe, qui à partir des perles cultivées élaborent de somptueuses parures.
La culture des perles est le fruit d’un phénomène naturel fascinant mais également d’un processus lent et laborieux : une fois les larves d’huîtres artificiellement fertilisées, des greffons d’environ 6 millimètres, composés de fragments arrondis de coquilles, sont insérés dans le coquillage et vont former ce que l’on appelle la poche perlière. C’est dans cette poche perlière que le mollusque va sécréter des couches de nacre cristalline, en réalité des couches de carbonate de sodium, qui vont former la perle ravissante ensuite extraite. Il faut savoir qu’en plus d’être long, ce processus ne permet pas systématiquement d’obtenir une perle : certains greffons sont rejetés dans la mer, et certaines huîtres envahies par les parasites.
Les huîtres grandissent au sein du littoral de l’île de Tsushima dans le Kyushu, une région dont la biodiversité est riche et permet le développement de nutriments essentiels à la formation des perles.
Au moment de la récolte, malgré un soin attentif et minutieux accordés aux huîtres, c’est près de 45% à 50% des perles récoltées qui s’avèrent inutilisables, car ayant perdu leur éclat naturel tant recherché.
A la fin du mois de novembre, près de 50 000 huîtres sont récoltées. Les perles retenues varient énormément de taille et de couleur, car toutes n’adoptent pas une forme tout à fait sphérique. Cela les rend aussi uniques et précieuses les unes que les autres.
Pour un noyau d’un diamètre de six millimètres, il faut entre 1 000 et 2 500 couches de nacre pour obtenir une perle de 6,5 millimètres. La taille de la perle dépend du temps de croissance de l’huître, mais une huître en fin de vie secrète une substance ternissant la couleur de la perle, la rendant inutilisable : le moment de récolte doit donc être précisément choisi.
En hiver également, la couche de nacre secrétée est plus fine, mais elle rend à la fois la perle plus brillante, et lui procure un éclat unique.
Une fois récoltées, les perles sont classées à l’œil nu, et sont étudiées de manière minutieuse près d’une faible source de lumière naturelle de façon à découvrir toutes leurs imperfections de couleur et de clarté. Ce sont ensuite l’expertise des artisans qui permettra de relever leur éclat naturel, en atténuant leurs irrégularités par le polissage, jusqu’à obtenir de magnifiques perles aux reflets complexes et étincelants.
Les bijoux raffinés de Shinju Kobe sont composés de perles d’une merveilleuse couleur rosée, mais également de perles blanches, bleues, ors ou encore noires, et sont élaborés dans un style moderne qui garantit leur originalité.
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Manon