Imaginés comme les éléments d’un carnet de voyage, les bijoux Sahara dessinent un univers fait de sables scintillants, de ciels bleu nuit ; on y découvre les peintures rupestres du plateau du Séfar, on y croise quelques touaregs enturbannés, et les empreintes de scarabées bleus porte-bonheur…
La marque Lydia Courteille existe depuis 1987. D’abord dédiée aux bijoux anciens, Lydia Courteille se consacre désormais à ses propres créations : depuis 1996, elle est à l’origine de plus de 30 collections.
La boutique parisienne de Lydia Courteille – située à deux pas de la place Vendôme, au 231 rue Saint-Honoré – est conçue comme un cabinet de curiosités. Collectionneurs du monde entier, experts et amateurs s’y rendent pour découvrir l’univers exceptionnel de Lydia Courteille, où ses flamboyantes créations côtoient des bijoux « vintage », afin d’y trouver un bijou rare, une pièce unique au monde.
Scientifique, collectionneuse, gemmologue et voyageuse, mais toujours antiquaire en bijoux anciens dans l’âme, Lydia Courteille a commencé à créer ses propres bijoux pour partager avec ses clients ses passions, son érudition et sa créativité débordante. Son audace et son humour rencontrent peu de limites, et son inspiration, enrichie par de nombreux voyages et une grande connaissance des pierres, est débordante quand il s’agit de faire naître de nouveaux bijoux.
Deux fois par an, Lydia Courteille présente une nouvelle collection. A chacune de ces occasions, la vitrine de la rue Saint-Honoré prend la forme d’une scénographie thématique.
Entrer dans l’univers de Lydia Courteille, c’est découvrir le monde des bijoux de conversation, où chacun a une histoire unique à raconter.
« Sahara », la nouvelle collection de Lydia Courteille a été inspirée d’un voyage dans le Tassili N’Ajjer, aux confins du Sahara algérien. Cette nouvelle série de bijoux de la créatrice française se caractérise par sa bichromie bleue et or, ses proportions importantes, et un choix de pierres aussi rares qu’inattendues.
Sahara est une collection qui laisse davantage place aux éléments naturels : on y retrouve les dunes de sable dessinées par le vent, les cieux d’un bleu profond, les aspérités rocheuses caractéristiques des paysages de cette partie du Sahara, et formées par des millions d’années d’érosion.
Les différents tons de bleu rappellent également les tenues plus ou moins délavées des Touaregs, surnommés les hommes bleus. De temps en temps, un scarabée bleu croise leur route. Il est considéré comme un signe de chance, et Lydia Courteille l’a intégré dans ses créations tel un discret porte-bonheur.
Au creux des formations rocheuses du Tassili, de nombreuses gravures rupestres ont été découvertes. Dessinées par des bergers il y a 9 à 10 000 ans av. J.-C., elles évoquent une vie d’une insoupçonnable richesse dans cette partie du désert.
Ces dessins, de couleur rouge à brune, très caractéristiques du plateau de Sefar, se retrouvent au fil de la collection.
Les bijoux de la collection Sahara – composée de tiare, collier, bracelet et bagues – sont conçus autour d’opales bleues d’Australie, de topazolites et d’hessonites, d’haüynites, de diamants bruns et de saphirs jaunes.
Claudie V.