Sanlys est originaire de Lyon, la ville de la soie et des canuts. Aussi la première collection de la jeune marque Sanlys est inspirée de l’intissé de soie.
Le procédé est breveté et permet de créer un fini arachnéen à toutes les formes de bijoux. Les plus demandés sont le disque, l’ovale et la troïda mais Sanlys a aussi réalisé une tour Eiffel, une voile, entouré d’or jaune ou blanc, ornée d’une perle en accroche-rêve ou enchâssée de diamants…
La seconde collection exposée sur Bijorhca est celle des « Pièces Uniques » où rayonnent des pierres d’exception : citrine taillée sertie à l’envers, une spessartite dont la couleur flamboie, une tsavorite qui verdit comme un nouveau printemps. Le savoir-faire joaillier donne ici toute son expression sans se faire voir : une souplesse d’articulation invisible, un montage en pendure, une inspiration de mécanique architecturale. Ce « craftsmanship » ne s’invente pas mais c’est parce que la joaillerie est un atavisme : Sébastien Jacquot, créateur de la marque, a ses racines inscrite en lettre de métier dans les annales joaillières. Son père, Pascal Jacquot, a fondé Lyon Alliances Brillants il y a 40 ans et lui même avait appris le métier de son oncle.
Pour thésauriser sur cet ADN de la création d’alliances, Sébastien a créé la collection Princesses : une alliance dont l’anneau plat est fait de deux couronnes de princesses imbriquées l’une dans l’autres et dont les matières se complètent et se conjuguent à l’infini dans les couleurs des 3 ors comme dans les finitions (mat, brossé, brillant) et dans la présence ou non de diamants. Puis cette alliance anneau-couronne s’est décliné en boucles d’oreilles, pendentif,…pour donner autant de prétexte à l’amoureux de gâter sa Princesse.
La quatrième collection présentée au Bijorhca est Alliance Palladium qui mêle le savoir-faire ancestral à une matière résolument contemporaine et urbaine. En effet, si le martelage vient de Pascal qui a même travaillé en chaudronnerie, l’envie du métal Palladium vient de Sébastien qui lui trouve une modernité urbaine qui lui convient, en plus de nouveaux débouchés commerciaux (les hommes musulmans ne peuvent pas porter d’or). Le motif en mosaïque déstructuré est plébiscité par une clientèle jeune qui apprécie aussi sa qualité au 500 millième.
De Pascal à Sébastien, avec Sanlys bon sang ne saurait mentir qui a su allier les soies de Lyon aux joyaux d’alliances.
contact : contact@sanlys-joaillerie.fr, www.sanlys-joaillerie.fr
Anne Desmarest de Jotemps