En direct du salon Inhorgenta 2016: Il y a 35 ans, Barbara obtient son diplôme au sein de la FH Düsseldorf university, et crée son entreprise en 1975.
Aujourd’hui, le noyau créatif de l’entreprise s’organise autour de trois protagonistes : Barbara, sa fille ainsi qu’un troisième collaborateur. Et cette équipe compose et crée dans un trio harmonieux : en effet, à raison de 3,4 collections annuelles, les designeurs se plaisent à diversifier leurs gammes en créant tantôt individuellement, tantôt à l’unisson. La totalité des bijoux sont réalisés à Düsseldorf, dans la pure tradition du travail du métal.
Le concept de ces créations résident dans l’envie même de partager un design différent. A l’image de leur bague, rythmée par la magie de la cinétique, qui bouge et prend vie lorsque la cliente la porte. Comme une pulsion naturelle, le bijou entame un ballet enchanteur dès que la main crée un mouvement. La science, appliquée à la beauté des pièces travaillées à l’or fin et ponctuées de diamants, ne nous a jamais autant interpellée.
Le ressenti de l’objet porté est délicat : il apaise et accompagne notre journée, bat la mesure de nos diverses actions.
Leur besoin d’expression se ressent également à travers leurs autres créations, qui toujours prennent vie à partir d’éléments simples.
A l’image de puces d’oreille, figurant des fleurs, et n’étant composées que de cercles à demi pliés. En leur centre se découvre, timide, un petit diamant.
Ou encore des dormeuses, composées de cerceaux, coupés diagonalement dans un tube et assemblé de façon instinctive et sensuelle. Les formes simples sont alors sublimées, expérimentées, et réinventées à l’infini. Les collections renferment, grâce à ce concept, une élégance classique inimitable.
Selon les créateurs, le design ne devrait pas être réservé à une élite, mais bien être accessible au plus grand nombre. Ils décident donc de créer une ligne colorée, ludique et abordable, afin que chacun puisse accéder à leurs produits.
Ils désignent entre autre une bague, la « Maryline », à partir d’une boule de snooker (un jeu dérivé du billard). Leur création prend le nom de la star américaine car il décide d’incruster, de façon décentralisée, une petite bille d’or blanc, en référence au célèbre grain de beauté de la Pin-Up. Ils proposent également l’homologue de ce modèle en version or et diamant, bien sur dans une autre tranche de prix.
On peut également retrouver, comprenant toujours une base sphérique, une boulle, scindée en son milieu, qui ne redevient pleine que lorsqu’elle est portée sur un vêtement et que le tissu rempli l’espace permettant une totale rondeur. Encore une fois, le bijou ne prend vie, n’est entier, qu’au moment d’être adopté et assimilé par son porteur.
Il règne une sorte d’obligation de la part de l’acheteur de s’approprier le bijou : ce n’est qu’au moment de la rencontre entre l’objet et l’humain que la magie du concept se révèle.
Cette magie réside également dans la volonté des créateurs de partager avec une part très large de la population leur vision minimaliste et incroyablement efficace du bijou contemporain.
Mention spécial pour leur pièce « Plusminus », composée de deux petites boules aimantées et colorées qui viennent « pincer » n’importe lequels de nos chemisiers et qui nous donnent envie de « Plusplus » de leurs bijoux…
Pour de plus amples informations n’hésitez pas à consulter le site de la marque disponible à l’adresse suivante:
http://www.schulte-hengesbach.com/
Tess